françoise
Date d'inscription : 12/07/2014 Age : 52
| Sujet: De témoins de Jéhovah à l'église catholique Dim 3 Aoû - 6:25 | |
| Des témoins de Jéhovah à l'Église catholique : Témoignage d'un chrétien qui a fait le chemin à l'envers !
Par Denis GagnéMon nom est Denis Gagné, j'ai 43 ans, dernier-né d'une famille de témoins de Jéhovah, j'ai suivi mes parents, mes deux frères et ma soeur aux trois réunions hebdomadaires ainsi qu'au porte-à-porte du samedi matin. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'apprenais semaine après semaine que dans les autres églises (surtout l'Église catholique) véhiculaient de fausses croyances d'origine païenne, des enseignements de démons.À force d'entendre dire que Jésus n'est pas né le 25 Décembre, qu'il n'est pas Dieu, que l'Esprit Saint n'est qu'une chose, que le Vatican n'est nulle autre que "Babylone la Grande" et ainsi de suite, j'en suis arrivé à la conclusion que seuls les témoins de Jéhovah iraient au paradis alors que tous les autres mourraient à coup sûr.Or, à l'âge de douze ans, alors que je fréquentais une école protestante, mon professeur, M. Marcotte, nous lisait un passage de la Bible à tous les matins. Lorsque cet homme que j'admirais nous expliquait les Saintes Écritures, c'était comme si nous étions plongés au centre du récit. Ce professeur transpirait manifestement le même Amour envers le Seigneur qu'envers nous. Mais la sincérité de mon mentor me plaçait devant un dilemme :"Pourquoi un homme rempli d'amour mourrait-il tandis que plusieurs témoins de Jéhovah hypocrites auraient la vie éternelle?"À cette époque, j'ai commencé à développer un esprit critique face à la doctrine de la Watchtower et je posais des questions qui restaient sans réponse...Comment ont été choisies les voyelles du nom Jéhovah?Si tous vivront éternellement sur une terre paradisiaque, comment éviterons-nous la surpopulation?Pourquoi Jésus a-t-il dit : " Ne vous déplacez pas de maison en maison"?Mes doutes grandissaient avec le temps si bien qu'au moment de me préparer au baptême, vers 16 ans, j'ai décidé de quitter les témoins de Jéhovah et j'ai alors prié Dieu en ces termes :"Jéhovah, parmi toutes ces églises, je ne sais pas où est la vérité. Mais si tu es vraiment comme je te perçois, un Dieu qui exige, qui interdit, qui punit et qui n'est jamais satisfait, je n'ai pas le goût de passer l'Éternité avec toi; tu es trop comme mes propres parents".Puis, libéré du joug pharisaïque du bien-paraître, je suis parti faire ma vie de fils prodigue, courant sans cesse après les plaisirs et l'argent... Ce Dieu que j'avais accusé d'autoritarisme m'aimait assez pour me laisser libre, libre même de faire le mal.Dix-huit ans plus tard, les conséquences de mes péchés m'ont éclaté en pleine figure, l'une après l'autre. La vie m'a servi une dégelée monumentale, me faisant perdre coup sur coup mon emploi, mon commerce, ma maison, mon auto, ma conjointe et tout contact avec ma fille aînée.Je me souviens d'un jour de désespoir où seul et brisé, je pleurais à chaudes larmes tout recroquevillé sur le plancher de ma chambre. Spontanément, une très courte prière s'est échappée de ma respiration saccadée: "Aidez-moi" dis-je.Aussitôt, en un éclair, ma tristesse a disparu et j'ai ressenti une paix profonde. C'était comme si la paix était une couverture duveteuse qui m'entourait de la tête aux pieds. Sur le moment, j'ai su que Jésus Lui-même m'avait visité. Il ne m'a rien dit, je ne l'ai pas vu mais je sais ce que je sais; il ne pouvait s'agir que de Celui qui avait dit :"Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés".À partir de ce jour-là, ma vie est devenue positive; j'ai cessé de fumer, j'ai trouvé un emploi de sorte que je n'avais plus à ramasser des bouteilles vides pour payer mon prochain repas. En même temps, je suis devenu avide de lecture spirituelle. Je dévorais les livres l'un après l'autre, j'ai lu la Bible je ne sais plus combien de fois et je désirais me faire baptiser. Mais où donc, dans quelle dénomination? Lorsque je discutais avec un baptiste, celui-ci s'efforçait de m'attirer vers sa congrégation. Si par contre, j'approchais un adventiste, il utilisait la même Bible pour me prouver que sa religion était la seule qui détenait la vérité en terme d'observance sabbatique... Quant à moi, ce vulgaire magasinage d'église me répugnait car tout ce qui comptait, c'était d'être baptisé où Dieu le voulait.J'ai donc acheté différentes versions de la Bible, des concordances, des dictionnaires bibliques, d'hébreux et de grec afin de trouver hors de toute influence biaisée le baptiseur agréé par Jésus.Pendant ce temps, j'ai rencontré Lina, celle qui est devenue ma femme et la mère de mes enfants à venir. Le fait qu'elle fut une catholique pratiquante et remplie d'amour pour Marie ne m'importait guère; combien de signes Dieu nous envoie-t-il sans qu'on y prête attention ? Pour sa part, elle n'essaya jamais de m'influencer:"Fais-toi baptiser où tu voudras mais fais-toi baptiser" disait-elle.À mesure que mes études bibliques personnelles avançaient, il devenait de plus en plus évident que l'Église de Jésus se trouvait bel et bien à Rome. Pourtant, à cause du lavage de cerveau que j'avais subi durant toute ma jeunesse, le catholicisme était le dernier endroit où je voulais me trouver. Ma raison se battait contre les faits. Figé devant ce dilemme, un soir, j'ai reçu une révélation. En effet, deux questions sont apparues dans mon esprit:"Pour te faire baptiser par quelle dénomination auras-tu besoin de plus de foi?""Pour te faire baptiser par quelle dénomination auras-tu besoin de plus d'obéissance?"J'avais là ma réponse et à l'âge de trente-sept ans, j'ai été baptisé en la paroisse de Sainte-Marthe. Aujourd'hui, je rends grâce à Dieu parce qu'il m'a sauvé :du légalisme religieuxde l'esclavage du péchéde l'enfer auquel je ne croyais même pas.Oui, je lui rends grâce parce qu'il m'a donné :une familleune Églisela VieAfin que d'autres brebis égarées puissent trouver 'le Chemin, la Vérité et la Vie, j'ai publié le fruit de mes recherches que j'ai intitulé "Les Chrétiens-pharisiens". Ce livre constitue un vibrant appel à l'unité chrétienne.Catholiquement vôtre,Denis Gagné | |
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