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 Vie de Saint Camille de LELLIS

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AuteurMessage
GATIGLO




Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 34

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MessageSujet: Vie de Saint Camille de LELLIS   Vie de Saint Camille de LELLIS EmptyDim 9 Sep - 22:34

Saint Camille de Lellis (mort le 14 juillet 1614) est le fondateur des
Clercs réguliers ministres des infirmes, plus connus sous le nom de Camilliens,
qu'il institue à Rome, le 8 septembre 1584, que le pape Sixte V approuve le 18
mars 1586 et que le pape Grégoire XIV érige en ordre religieux le 21 septembre
1591. Fortement centralisé sous son préfet général, l'ordre qui comprend déjà
trois cents membres répartis en cinq provinces à la mort de son fondateur,
connaît au XVII° siècle un essor rapide en Italie, en Espagne, au Portugal et
aux Amériques. Les Camilliens portent l'habit clérical ordinaire (soutane
noire) surchargée d'une croix latine rouge cousue.


Fils d’un officier au service de
Charles-Quint qui avait pris part au sac de Rome (1527), Camille de Lellis
naquit à Bocchianico, au sud de Chieti, dans les Abruzzes (royaume de Naples)
le 25 mai 1550. Orphelin de mère, à treize ans, et de père, à dix-neuf ans, ce
géant, joueur invétéré qui s’était ruiné dans les jeux de hasard, était sans
ressource lorsqu’atteint d’une plaie au pied, il alla se faire soigner à
l’hôpital romain de Saint-Jacques des Incurables où, ne pouvant payer, il fut
employé un mois comme infirmier. Comme il avait transformé sa chambre en salle
de jeux, on le chassa de l’hôpital et, à
la fin de 1569, il s’enrôla dans l’armée vénitienne qui allait combattre le
sultan Sélim II, puis il servit sous don Juan d’Autriche mais la dysenterie
l’empêcha de participer à la bataille de Lépante (1571). Il embarqua sur les
galères napolitaines en route vers Tunis.

Libéré du service, il vécut plus
ou moins bien du jeu. Ayant rencontré deux franciscains dans les rues de Zermo,
il fit vœu de renoncer aux désordres de sa vie mais il oublia très vite ses
bonnes dispositions qui le reprirent, sans plus d’effet, lorsqu’il fut près de
périr dans une tempête qui dura trois jours et trois nuits. Ayant perdu au jeu
son épée, son arquebuse, son manteau et sa chemise, il fut réduit à la
mendicité jusqu’au début de 1575 où il se fit engager comme manœuvre chez un
entrepreneur qui construisait le couvent des Capucins de Manfredonia.

Un soir que l’entrepreneur l’avait envoyé faire une course au couvent,
le père gardien le prit à part et l’entretint de la nécessité de se donner à Dieu ;
le lendemain, alors qu’il revenait à cheval, songeant à la conversation de la
veille, il tomba de sa monture et, dans une intense lumière intérieure, il vit
ses péchés avec le jugement de Dieu : « Ah ! malheureux, misérable
que je suis, pourquoi ai-je connu si tard mon Seigneur et mon Dieu ? Comment
suis-je resté sourd à tant d’appels ? Que de crimes ! Ne vaudrait-il pas
mieux que je ne fusse jamais né ? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misérable
pécheur : laissez-lui le temps de faire une vraie pénitence. Je ne veux plus
rester dans le monde, j’y renonce à jamais.
» Admis par les capucins de
Manfredonia, il se montra si bien converti qu’on l’envoya faire son noviciat à
Trivento. En chemin, un soir, comme il s’apprêtait à traverser une rivière, il
entendit une voix lui crier du haut d’une montagne : « Ne va pas plus
loin, ne passe pas !
»
Il regarda pour voir qui lui parlait, et, n’apercevant personne, il continua
d’avancer ; la même voix l’appela trois fois et parvint enfin à
l’arrêter ; il revint sur ses pas et s’endormit sous un arbre : le
lendemain, il apprit que la rivière était là si profonde qu’il y eût
certainement perdu la vie s’il ne se fût arrêté. Au couvent de Trivento, sa vie
fut parfaite mais la plaie de sa jambe s’étant rouverte et envenimée, il dut
retourner à l’hôpital romain de Saint-Jacques des Incurables où il se mit sous
la direction de saint Philippe Néri. Guéri, il resta, comme infirmier et devint
le maître de maison (économe). Bon
gestionnaire, il fit passer les revenus annuels de l’hôpital de cent à quatorze
cent quatre-vingt-seize écus bien qu’il exigeât la meilleure marchandise et
qu’il refusât le blé de mauvaise qualité.

Il envisagea de réformer les
soins et, avec le chapelain et quatre infirmiers, de créer une association
d’infirmiers (août 1582) mais il échoua devant l’incompréhension des
directeurs de l’hôpital ; c’est alors qu’il songea à fonder une
congrégation entièrement consacrée au soin des malades. Pour mettre en œuvre
son projet, il comprit qu’il lui fallait être prêtre, aussi, tout en continuant
son travail d’économe de l’hôpital, alla-t-il suivre les cours du Collège Romain.

Ordonné prêtre, il célébra sa
première messe dans la chapelle de l’hôpital Saint-Jacques des Incurables (10
juin 1584) dont les directeurs le nommèrent chapelain de la Madonna des Miracles.
Contre l’avis de saint Philippe Néri, il abandonna sa charge d’économe, quitta
l’hôpital et, dans sa chapelle, le 8 septembre 1584, il reçut ses premiers
disciples qui furent employés à l’hôpital du Saint-Esprit :
« Parfois, il y a jusqu’à deux cents lits
occupés, et c’est à qui vomira, toussera, criera, tirera le souffle, rendra
l’âme, se démènera frénétiquement tant qu’il faut le lier; et c’est à qui
gémira et qui se lamentera... Se pourvoir de pain, de viande, d’épices, de
draps et de couvertures, c’est à quoi l’argent réussit sans grande fatigue.
Mais le service est mauvais superlativement, abominable. Pensez si on tient a
venir vider les vases de ces gens-là, à six giuli par mois ; on en donnerait
dix que ce serait la même chose.
»

Les nouveaux religieux n’ayant
pas de chapelle, ils obtinrent le couvent de la Madeleine et les logis
adjacents (1586). Approuvé par les papes, Camille de Lellis fut le premier
préfet général de son ordre, charge qu’il abandonna en 1607. Après que Grégoire
XIV eut fulminé la bulle qui érigeait l’Ordre des Ministres des infirmes
sous la règle de Saint-Augustin (21 septembre 1591), le 8 septembre 1591, fête
de la Nativité de la Sainte Vierge, en l’église du couvent de la Madeleine, les
vingt-cinq premières professions purent être faites où chaque camillien disait
à Dieu : « Je vous promets de servir les pauvres malades, vos fils
et mes frères, tout le temps de ma vie, avec le plus de charité possible
. »

Atteint de graves infirmités,
épuisé par de nombreux voyages, Camille de Lellis mourut à Rome, au couvent de
la Madeleine, le 14 juillet 1614, un heure après le commencement de la nuit.
Quand le cardinal Ginnasio lui porta le viatique, il dit : « Je
reconnais, Seigneur, que je suis le plus grand des pécheurs et que je ne mérite
pas de recevoir la faveur que vous daignez me faire; mais sauvez-moi par votre
infinie miséricorde. Je mets toute ma confiance dans les mérites de votre précieux
sang.
»Il laissait 15 maisons et 8 hôpitaux à
242 profès, répartis en 5 provinces. Benoît XIV béatifia (2 février 1742) et
canonisa (29 juin 1746) Camille de Lellis. Un décret de la congrégation des
Rites (15 décembre 1762), signé par Clément XIII le 18 juillet, étend sa fête à
toute l’Eglise. Avec saint Jean de Dieu, Léon XIII le proclame patron des malades
et des hôpitaux (22 juin 1886), Pie XI le proclame patron du personnel des hôpitaux
(28 août 1930).
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MessageSujet: Re: Vie de Saint Camille de LELLIS   Vie de Saint Camille de LELLIS EmptyMer 12 Sep - 11:10

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Très beau texte Gatiglo mais n'oublions pas de mettre la source de nos écrits
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GATIGLO




Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 34

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MessageSujet: réponse   Vie de Saint Camille de LELLIS EmptyMer 12 Sep - 16:24

Excusez moi pour mon indélicatesse. Prochainement je ferai attention à cela.
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MessageSujet: Re: Vie de Saint Camille de LELLIS   Vie de Saint Camille de LELLIS Empty

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