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| Sujet: Ne voyez-vous pas que son sommeil est un sommeil d'amour ? (I) + (II) Dim 24 Jan - 6:43 | |
| Ne voyez-vous pas que son sommeil est un sommeil d'amour? (I) Eh! n'alléguez pas, je vous prie, que cette sainte Vierge fut néanmoins sujette au dormir : non, ne me dites pas cela, Théotime. Car ne voyez-vous pas que son sommeil est un sommeil d'amour, de sorte que son époux même veut qu'on la laisse dormir tant qu'il lui plaira ? Ah! gardez bien, je vous en conjure, dit-il, d'éveiller ma Bien-aimée jusqu'à ce qu'elle le veuille.
Oui, Théotime, cette Reine céleste ne s'endormait jamais que d'amour, puisqu'elle ne donnait aucun repos à son précieux corps que pour le revigorer, afin qu'il servit mieux son Dieu par après : acte certes très excellent de charité, car, comme dit le grand saint Augustin, elle nous « oblige d'aimer nos corps convenablement, » en tant qu'ils sont requis aux bonnes œuvres, qu'ils font une partie de notre personne, et qu'ils seront participants de la félicité éternelle. Saint François de Sales Traité de l'Amour de Dieu, Livre III, Chapitre VIII : De l'incomparable amour de la Mère de Dieu Notre-Dame. Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. |
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| Sujet: Ne voyez-vous pas que son sommeil est un sommeil d'amour? (II) Lun 25 Jan - 12:51 | |
| Ne voyez-vous pas que son sommeil est un sommeil d'amour? (II) Et puis, mon. cher Théotime, ne savez-vous pas que les songes mauvais, procurés volontairement par les pensées dépravées du jour, tiennent en quelque sorte lieu de péché, parce que ce sont comme des dépendances et exécutions de la malice précédente? Ainsi certes, les songes provenant des saintes affections de la veille sont estimés vertueux et sacrés.
Eh! doux Jésus, qu'est-ce que devait songer votre très sainte Mère lorsqu'elle dormait, et que son cœur veillait ? Ne songeait-elle point de vous voir encore plié dans ses entrailles, comme vous fûtes neuf mois, ou bien pendant à ses mamelles, et pressant doucement son sein virginal ? Hélas! que de douceur en cette âme! Peut-être songea-t-elle mainte fois que, comme notre Seigneur avait jadis souvent dormi sur sa poitrine, ainsi qu'un petit agnelet sur le flanc mollet de sa mère, de même aussi elle dormait dans son côté percé, comme une blanche colombe dans le trou d'un rocher assuré.
En sorte que son dormir était tout pareil à l'extase quant à l'opération de l'esprit, bien que quant au corps ce fût un doux et gracieux allégement et repos.
Saint François de Sales Traité de l'Amour de Dieu, Livre III, Chapitre VIII : De l'incomparable amour de la Mère de Dieu Notre-Dame. Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. |
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